L’ambition de Data’Digne était d’implanter sur la commune un réseau de capteurs intelligents permettant de collecter des données ouvertes à une échelle ultra locale. Actuellement, 4 capteurs mesurent les particules fines du type PM10, PM2.5 et PM1 présentent dans l’air ainsi que la température, l’humidité et la pression atmosphérique.
Durant 12 séances de 3 heures, encadrés par un animateur des Petits Débrouillards les élèves ont exploré le processus de conception d’un objet connecté :
- Découverte et apprentissage de l’univers des données au travers d’exercices sur leur prénom.
- Programmation d’objet connecté.
- Modélisation et impression 3D des capteurs.
- Fabrication de la connectique et assemblage de l’électronique.
- Pose des capteurs.
- Analyse et datavisualisation des données collectées.
La participation de l’association AtmoSud à un des ateliers a permis de sensibiliser les jeunes aux méthodes de mesure de la qualité de l’air dans notre région. L’intervention de cet animateur a apporté un éclairage scientifique et technique non négligeable au projet Data’Digne. L’objectif de Data’Digne n’était pas de se substituer aux organismes officiels de collecte et d’analyse de la qualité de l’air en France.
Depuis le 14 février 2018, toutes les dix minutes le ventilateur de chaque capteur se met en marche. Puis, 30 secondes après, chaque capteur fait 10 mesures des particules fines toute les 2 secondes. Le programme enlève les 2 valeurs extrêmes et fait la moyenne des 8 autres avant de les envoyer par Wi-Fi sur un serveur distant. Les données ainsi collectées permettent d’obtenir des mesures en microgramme par mètre cube pour les particules fines. En Celsius pour la température, en % pour l’humidité de l’air et en hectopascal pour la pression atmosphérique.
Ces données, désormais accessibles à tous sur Internet à l’adresse www.dcliclab.fr/data-lab, le sont également en open data sur www.datasud.fr.
Le projet Data’Digne ne s’arrête pas avec la fin des ateliers du mercredi. Les capteurs poursuivent leur collecte de données. D’autre part, cette expérience pédagogique est documentée sous licence Libre pour être reproduite sur d’autres territoires en France comme c’est déjà le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence.