Le bilan de l’open data se fait attendre
En réponse à un référé de la Cour des comptes, le Premier ministre Édouard Philippe demandait le 4 mars 2019 à l’Inspection Générale des Finances, avec l’appui, le cas échéant, de la Direction interministérielle du numérique et des systèmes d’information et de communication de l’État (DINSIC), d’établir sous six mois un premier bilan de la mise en œuvre de l’ouverture des données et de ses impacts, des difficultés rencontrées par les ministères et leurs opérateurs et de proposer les mesures d’accompagnement adaptées.
La Cour des comptes alertait sur les difficultés rencontrées à mettre en place le volet « open data » de la loi pour une République numérique de 2016. Elle pointait par ailleurs explicitement les « difficultés récurrentes et multiples pour se conformer au droit » des trois opérateurs de trois opérateurs du ministère de la transition écologique et solidaire : l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), Météo-France et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), établissements publics administratifs producteurs et détenteurs de grandes quantités de données.
À ce jour, ce bilan très attendu ne semble toujours pas publié.