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Toussaint 2.0 : les cimetières connectés 

Publié le 31 octobre 2017

 

 

Le déploiement du numérique investit tous les secteurs, y compris les cimetières. De nombreuses municipalités optent pour des solutions digitales afin de simplifier les procédures et démarches.

 

Des sites dédiés pour simplifier les démarches

Le 26 octobre dernier à La Lande-Chasles (@2016 – Maine-et-Loire), Jean Christophe Rouxel, maire du village de 115 habitants a lancé un site dédié au cimetière de sa commune. Un choix qu’il explique avoir fait, avant tout, pour les Karolandais expatriés : “ Beaucoup d’habitants ne vivent plus sur la commune, ils peuvent ainsi avoir accès aux informations liées à l’expiration des concessions, consulter les photos des sépultures, visiter le cimetière à distance en quelque sorte. En interne, cela va aussi simplifier le travail du personnel administratif à l’avenir, ils n’auront plus besoin d’aller à la pêche aux informations puisque toutes les données sont enregistrées sur ce logiciel développé par une entreprise Brestoise.”

Les services funéraires de la Ville de Paris proposent depuis quelques années, la plateforme “Révolution Obsèques” afin de simplifier les démarches et d’organiser les obsèques en ligne. L’offre inclut le cercueil, le transport, la planification et la coordination des intervenants… Faciliter l’accès à l’information et les procédures à suivre est nécessaire quand on sait que la ville compte 20 cimetières.

 

Des cimetières équipés

Certaines collectivités proposent une borne numérique à l’entrée du cimetière. Celle de Saint-Amand-les-Eaux (@@2017 – Nord) permet aux visiteurs de localiser la sépulture recherchée à partir du prénom, du nom de famille, de la date de naissance ou de décès. L’allée et le numéro de la sépulture sont alors précisés. Un gain de temps certain mais aussi une charge de travail en moins pour le régisseur du cimetière ou les services administratifs de la commune.

Le recensement des tombes en vue d’une numérisation permet également aux communes de savoir quelles sépultures sont à l’état d’abandon et d’ ainsi enclencher la procédure de reprise de l’emplacement.

Le village de Lavoncourt (@@@@2017 – Haute-Saône) a quant à lui, muni les tombes de QR code pour les familles qui le souhaitent. En le flashant avec son smartphone, on peut avoir accès aux informations de base (civilité, dates…) mais les proches du défunt peuvent aussi rajouter une biographie, des photos et vidéos de famille, des poèmes… Une alerte reçue par SMS permet également  aux familles de connaître la durée de la concession.

Cette technologie prête néanmoins à controverse et certains maires s’y opposent. En cause, la confidentialité des données et leur perte éventuelle. D’autant plus que c’est au maire de donner son approbation ou non pour toute inscription sur les pierres tumulaires ou monuments funéraires. La question de la pérennité des technologies, des liens et des services en ligne se pose : la plupart des outils numérique ne sont pas pensés pour la perpétuité…

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Par Valerio Motta