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Trézalé et l’éco-conception comme outil pour limiter l’impact environnemental du numérique

© Instagram ville de Trézalé

 

Chaque jour, la prise de conscience de la convergence indissociable entre l’innovation technologique et la transition écologique s’accentue. Dans de cadre, la ville de Trélazé (49) @@@@@2022 #Transition écologique et Territoire d’Excellence Numérique a décidé dès 2021 de mettre en place une méthode d’éco-conception des services numériques lors de la création d’un nouveau service numérique avec l’objectif permanent de la transition écologique.

L’éco-conception, une démarche transversale

L’éco-conception des services numériques n’est pas uniquement une recherche d’optimisation, d’efficience ou de performance mais une réflexion plus globale sur l’usage des technologies. La municipalité intègre les impacts environnementaux du numérique dans la conception des services numériques en visant directement ou indirectement à allonger la durée des vies des équipements numériques, à réduire la consommation de ressources informatiques et énergétiques des terminaux, des réseaux et des centres de données.

Chaque nouveau projet numérique ou innovations technologiques doit respecter un référentiel général d’écoconception de services numériques (RGESN) et on se pose des questions comme : “Le service numérique répond-il à un besoin qui s’inscrit dans un objectif de développement durable ?” ou encore  “Le service numérique a-t-il défini les besoins métiers et les attentes réelles des utilisateurs cibles ?”

Des objectifs multiples pour des résultats d’ampleur 

Cette démarche ouvre de nombreuses opportunités pour répondre aux défis environnementaux. Elle permet par exemple d’observer et de mieux surveiller en temps réel l’état de la planète, de l’air que nous respirons, de nos forêts, des stocks et flottes de pêches ; d’optimiser nos systèmes énergétiques, alimentaires ou encore de mobilité ; d’adapter l’éclairage public aux besoins réels des populations, de localiser les fuites dans les réseaux d’eau, de fluidifier les flux de transport, d’informer en temps réel des solutions de mobilité qui s’offrent aux usagers ; de contribuer à l’amélioration du fonctionnement des réseaux énergétiques, à la plus grande pénétration des énergies renouvelables, à l’effacement des consommations d’électricité en période de pointe ; d’optimiser la collecte des déchets ou encore de contrôler l’utilisation des engrais dans l’agriculture.

 

Par Anna Mélin